Sommaire
C’est une catastrophe pour le club, la commission d’appel de Direction nationale du contrôle de gestion de la Fédération Française de Football a confirmé la relégation des Girondins en National 1. Depuis le 2 juillet, date du verdict, le dépôt de bilan menace le FCGB.
Des difficultés financières et une relégation inévitable
Le club de foot de Bordeaux connaît de grosses difficultés financières. Sa dette s’élève désormais à plus de 50 millions d’euros. Ainsi, les Girondins se retrouvent en troisième division. Malheureusement, leur appel a été rejeté mardi 5 juillet par la DNGC. Au mois de juin, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion avait déjà prononcé une relégation en ligue 2. Depuis, le club dirigé par Gérard Lopez n’a pas été en mesure d’apporter des garanties financières pour maintenir sa place en deuxième division.
Suite à cette relégation, le club de foot de Bordeaux risque le dépôt de bilan et la liquidation judiciaire. Actuellement, un recours est encore possible auprès du Tribunal administratif. Les girondins ont également la possibilité de se tourner vers le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français).
Le jour même du verdict prononcé par la DNGC, le club a exprimé son incompréhension et sa déception sur Twitter. Le communiqué publié affirme que le FC Girondins de Bordeaux dispose des moyens financiers pour participer au championnat de Ligue 2, et ce, grâce à un “accord entre le club et son actionnariat permettant une recapitalisation et une restructuration de sa dette”.
Bordeaux Métropole tente le tout pour le tout
Quant à la mairie et la Métropole de Bordeaux qui avait pris soin d’échelonner les loyers du club concernant le stade Matmut Atlantique, elles ont exprimé toute leur tristesse et leur amertume. Les dirigeants de Bordeaux Métropole, Pierre Hurmic et Alain Anziani, ont rappelé que le Tribunal de commerce de Bordeaux a récemment validé les garanties négociées entre le club de foot et ses créanciers. Ainsi, ils ont interpellé la ministre des sports, Oudéa-Castéra. Leur objectif : pousser le CNOSF à se prononcer dans un délai qui leur permettrait de participer au championnat de ligue 2. Pour obtenir cet accord, ils s’appuient sur les garanties apportées par le club auprès de la DNGC.
En parallèle, le groupe Renouveau Bordeaux Métropole sollicite une réunion d’urgence pour “travailler sans attendre à l’identification des conditions de redressement du club avec toutes les parties prenantes du club et les élus de la métropole.”
En attendant, le FC Girondins de Bordeaux risque toujours le dépôt de bilan. Cet événement serait catastrophique car il impacterait les finances de Bordeaux Métropole de manière significative. En effet, celle-ci étant propriétaire du stade Matmut Atlantique, elle ne percevrait plus les loyers du club. Ces sommes représentent plusieurs millions d’euros chaque année. En outre, s’il n’y a plus de club résident, la collectivité sera contrainte de renégocier son contrat de partenariat avec le consortium Vinci-Fayat, constructeur et exploitant du stade. On parle de pertes financières colossales.