Sommaire
- 1 Distinguer la musculation du bodybuilding
- 2 Ne pas avoir honte de débuter
- 3 Oser chercher de bons conseils
- 4 Optimiste, mais aussi réaliste
- 5 Adopter un programme « full body »
- 6 Ne pas confondre qualité et quantité
- 7 Noter ses entraînements pour en vérifier la progression
- 8 Ne pas faire l’impasse sur les échauffements ni les étirements
Plus qu’une bonne résolution, vous (re)mettre au sport découle d’une véritable envie de prendre soin de vous, de vous dépenser tout en y prenant du plaisir (c’est important pour tenir sur la durée). Mais lorsqu’on commence une nouvelle activité, on peut ressentir de l’appréhension et ne pas savoir comment s’y prendre. De surcroît s’il existe un objectif de réussite (perdre du poids, gagner en masse musculaire…). Pour ne pas partir en courant tout de suite – même si cela vous ferait une belle entrée en matière ! -, voici quelques conseils que vous pourrez appliquer dès vos premiers pas dans une salle.
Distinguer la musculation du bodybuilding
Un amalgame fâcheux associe souvent musculation et bodybuilding dans l’esprit des gens. Pourtant, les deux activités sont bien distinctes l’une de l’autre.
La musculation englobe d’autres activités, comme le street workout (se servir du mobilier urbain pour réaliser ses exercices), l’haltérophilie, le power yoga, le body pump, … Le bodybuilding, en plus de la musculation, nécessite un régime alimentaire très spécifique.
Ne pas avoir honte de débuter
Il se peut que vous soyez impressionné.e lors de votre première séance d’entraînement. Dîtes-vous bien que toutes ces personnes qui semblent à l’aise, qui semblent savoir ce qu’elles font, ont toutes été débutantes à un moment. Entraînez-vous selon vos besoins, vos objectifs et votre niveau. Inutile d’imiter les plus musclés ou les plus endurantes, vous risqueriez de vous épuiser à la tâche et de vous dégoûter du fitness. Ce serait dommage !
Oser chercher de bons conseils
Qu’il s’agisse de votre alimentation, du nombre de répétitions ou de la durée d’une séance, rien ne se fait au hasard. Selon votre entraînement, vous perdrez de la masse graisseuse ou gagnerez en masse et en force musculaire. De nombreuses salles de sport proposent un coaching, renseignez-vous sans a priori. Les coachs sportifs vous enseigneront à bien vous positionner pour éviter de vous blesser (notamment pour les squats avec charge ou les appareils qui sollicitent les muscles du dos).
Optimiste, mais aussi réaliste
En vous fixant des objectifs atteignables, vous resterez motivé.e plus longtemps et plus facilement. Chassez de votre esprit les photos que vous avez pu voir sur Instagram. Obtenir le même corps que votre modèle fitness exigera patience et assiduité. Prenez le temps de connaître votre corps et d’identifier les exercices qui vous apportent le plus de bénéfices. Enfin, sachez que votre corps aura besoin de s’adapter à ces changements, et que ce processus ne se fera pas en seulement deux semaines.
Adopter un programme « full body »
Si vous observez un peu l’écosystème de votre salle de sport, vous remarquerez que les hommes travaillent le haut du corps, pendant que les femmes sculptent la partie inférieure du leur. Et c’est une erreur. Pour éviter de se faire mal et garder (ou sculpter) un corps harmonieux, haut et bas du corps doivent tous deux être travaillés. Cela ne vous empêche pas d’accorder plus d’attention à une zone ciblée, mais ne négligez pas le reste de votre corps.
Ne pas confondre qualité et quantité
Peut-être serez-vous tenté.e de faire le plus d’exercices possible pour ne pas négliger un seul de vos muscles. Le problème, c’est que vous risquez de vous retrouver avec un entraînement contre-productif, et donc de ne pas obtenir les résultats attendus. Pour prévenir cet écueil, limitez-vous à une séance de 45mn / 1h15 maximum. Pour optimiser ce temps, préparez-vous un programme à l’avance, devenez inséparable de votre chronomètre et respectez vos temps de repos (on évite de blablater avec les autres !). En musculation, la qualité prime largement sur la quantité.
Noter ses entraînements pour en vérifier la progression
Si vous allez à la salle avec un objectif bien précis, comme prendre du volume, gardez une trace de vos séances. Applis, carnet, téléphone, … peu importe. Notez bien le nombre de séries de chaque exercice, le nombre de répétitions, le poids et votre ressenti. Etait-ce trop dur ? Trop facile ? Ajouter progressivement une répétition, supprimer 2 kg, rien n’est à négliger quand on se bat contre soi-même ! Appliquez-vous à réaliser vos mouvements complètement et de manière contrôlée.
Ne pas faire l’impasse sur les échauffements ni les étirements
Le manque de flexibilité est responsable de nombreuses blessures musculaires. En vous étirant régulièrement, vous améliorerez votre souplesse et diminuerez le risque de vous faire mal. Débutez chaque séance avec un échauffement ciblant la zone musculaire que vous vous apprêtez à travailler. Selon les exercices effectués, il peut être bénéfique de s’étirer à la fin.
Et pour compléter votre entraînement, finissez votre semaine par une séance de yoga !